Depuis 2016, dans le cadre du dispositif GIEE, le CIVAM AD 72 accompagne un groupe d’une vingtaine d’éleveurs autour de la notion d’autonomie. Mais s’il ne fait quasiment plus de doute que les systèmes autonomes bénéficient d’une certaine indépendance économique vis-à-vis des opérateurs agricoles voire des aides publiques (Observatoire technico-économique du Réseau CIVAM), qu’en est-il d’un point de vue environnemental, et plus précisément énergétique ?
Précédemment, nous avons pu constater que l’autonomie alimentaire ne suffit pas à garantir une faible consommation d’énergie dans les exploitations en polyculture-élevage. En effet, des fermes du GIEE Autonomie – accompagnées par le CIVAM AD 72 – semblent consommer beaucoup d’énergie alors qu’elles sont plus autonomes que d’autres fermes. Par contre, elles utilisent encore des engrais de synthèse. La recherche d’autonomie azotée est-elle en cause ?
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