Le méteil une culture multi facettes
Ces dernières années, nombreux sont les éleveurs qui ont introduit dans leur assolement des méteils (mélanges céréales-protéagineux) :
soit pour faire face à d’éventuels déficits fourragers
soit pour accroître leur autonomie protéique à moindre coût.
Bien que cette culture semble présenter de nombreux avantages, tant d’un point de vue agronomique que zootechnique, sa conduite technique du semis à la valorisation dans la ration est très diverse d’un élevage à l’autre. Les éleveurs souhaitant se perfectionner dans cette technique se questionnent encore pour limiter les déboires :
Quelle place doit avoir le méteil dans le système fourrager et dans l’alimentation des bovins? Quels types de méteils implanter? Quel itinéraire cultural ? Quels moyens et stades de récolte?
Une 2e journée, consacrée à la récolte et à la valorisation des méteils dans l’alimentation des bovins, sera organisée :
Lundi 27 novembre 2017
Heure : 13h30 – 17h00 Lieu : GAEC des Chênes, à St-Gervais-de-Vic chez Jérôme NASLE
Lundi 16 octobre, le CIVAM AD 72 avait organisé une démonstration de semis de méteil, à l’EARL du Buisson, chez Frédéric Lenglet, à Bernay-en-Champagne. Il s’agissait d’une technique de semis innovante, puisque Frédéric a semé son mélange dans une jeune prairie (implantée depuis début septembre seulement !) à l’aide d’un semoir de semis direct, qu’il possède en co-propriété avec un céréalier. Le mélange, destiné à être ensilé, se compose d’avoine, de vesce commune, de pois fourrager et de féverole. Avec ce mélange, Frédéric vise 15 à 20% de MAT pour une meilleure ingestion par les vaches laitières. La récolte, conditionnée par le début de la floraison du pois fourrager, devrait permettre d’obtenir 6 à 8 TMS/ha. L’intérêt de cette technique est d’éviter d’avoir un sol nu après l’ensilage du méteil, c’est-à-dire de mai à octobre.
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